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Rhinoplastie ethnique : nécessité ou caprice ?

La rhinoplastie figure, pour de bonnes raisons, dans le top 5 des chirurgies les plus pratiquées dans le monde. Sa simplicité, sa démocratisation et ses résultats immédiats en font l’un des best-sellers de la chirurgie esthétique. La rhinoplastie standard consiste à remodeler l’appendice nasal en pratiquant une réduction de la partie osseuse, d’une bosse ou des cartilages au niveau du nez.

L’une de ces rhinoplasties, rencontre un succès populaire et fait partie des opérations les plus demandées ces dernières années : la rhinoplastie ethnique.

Pourquoi une rhinoplastie ethnique ?

 

La demande chirurgicale étant de plus en plus forte, les chirurgiens constate une forte  « européanisation » des profils demandés. Les standards et les canons de beauté uniformisent ce marché du paraitre et tendent à instaurer des critères de beauté standards. Notre nez n’échappe pas à cette pression, bien au contraire.

Si aucun nez ne se ressemble, on peut, néanmoins, affirmer qu’il existe des traits communs pour certaines « races » ou « ethnies » spécifiques. Les asiatiques sont nombreux à avoir un nez plat à la peu fine. Les africains ont le plus souvent des nez aplatis et des orifices nasaux plus importants que chez les autres types ethniques. Il est plus facile de trouver des nez aquilins (nez d’aigle) chez les européens ou les caucasiens. Toutes ces spécifications ne sont pas des codes immuables et restent bien évidements des généralités.

La rhinoplastie ethnique consiste donc à jongler avec l’apparence d’origine du patient, son souhait esthétique et l’harmonie de cet ensemble que le chirurgien doit obtenir comme résultat. Cette prise en compte des caractéristiques ethniques du patient est essentielle pour l’obtention d’un résultat cohérent. Cette harmonie se basera sur des indices indispensables au bon déroulement de la rhinoplastie ethnique : index nasal, index de pointe, épaisseur cutanée et variations osseuses.

De nombreux outils à la disposition du chirurgien

Si l’index nasal et l’index de pointe se calcule en fonction de la largeur et la longueur du nez et des narines, le chirurgien doit prendre compte l’épaisseur du tissu de recouvrement nasal. L’épaisseur cutanée, en effet, est plus importante chez les sujets de type asiatique et  peut parfois être très épaisse chez les patients de type africain. Ces derniers sont d’ailleurs plus avantagés au niveau de la cicatrisation mais sont sujets à un phénomène de contraction de la peau.

Comme dans tous les domaines médicaux, les nouvelles technologies révolutionnent la rhinoplastie. Actuellement, la rhinosculpture ultrasonique ouvre de nouveaux horizons pour les personnes âgées, ayant des os plus fragiles, et pour les patients souhaitant corriger une simple irrégularité sur leurs nez sans trop souffrir. En effet, la rhinosculpture ultrasonique permet une phase de récupération plus rapide et moins d’ecchymoses après la chirurgie. Grace à la technologie 3D, le chirurgien peut proposer des simulations aux patients pour voir leur apparence après résultats.

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La cicatrisation après la chirurgie

La cicatrisation est le processus de réparation de la peau permettant à une plaie de se refermer grâce à la régénération des cellules tissulaires du corps. Pour qu’une cicatrice post opératoire arrive à terme et dans de bonnes conditions, il est primordial de préparer la zone à opérer et assurer un suivi post-opératoire.

La longueur du processus de cicatrisation varie selon chaque opération et chaque opéré. Ce processus commence par l’étape de la coagulation qui stoppe le saignement et permet à la peau autour de la plaie d’entamer la fabrication des fibrilles collagènes. Ce nouveau tissu formé après une période de 5 à 15 jours viendra remplacer la peau morte.

Prévention et traitement

Le risque cicatriciel est toujours pris en compte par le chirurgien esthétique pour optimiser le résultat final. Les praticiens peuvent en effet pratiquer la même opération plusieurs fois sans jamais obtenir le même résultat en raison de la propre individualité de chacun. Ces grandes variations de résultats sont imputables aux patients opérés et à leurs types d’épiderme. En effet, la production tissulaire du patient va conditionner la soudure de la cicatrice. Si cette production est excessive, l’opéré aura une cicatrice épaisse et volumineuse appelée cicatrice hypertrophique.

Le traitement d’une cicatrice esthétique

 Le traitement d’une cicatrice après un lifting des seins se fera en deux étapes. La première repose sur des pansements appliqués toutes les 48 heures par une personne qualifiée (chirurgien, kinésiste, infirmière). L’application de ces pansements est essentielle pour limiter les risques et optimiser le temps de cicatrisation. La patiente pourra facilement se charger de la deuxième étape qui consiste à masser quotidiennement ses cicatrices. Un gel à base de silicone est fortement recommandé pour prévenir l’évolution hypertrophique des cicatrices. Ce gel doit être appliqué pour une période allant de 3 mois à un an. Un soutien-gorge de support médical pourra, 48 heures après l’opération, remplacer le bandage de soutien appliqué à la fin de l’intervention chirurgicale.

Une fois le processus de cicatrisation achevé, une sècheresse cutanée peut faire son apparition. Cette déshydratation peut s’accompagner d’une desquamation qui provoque une perte des couches de l’épiderme. Une crème haute protection est fortement recommandée après l’intervention pour éviter l’exposition aux rayons UV. Cette prévention contre l’exposition solaire est un processus à long terme et bon nombre de chirurgiens insiste sur la durée de la prévention qui peut aller jusqu’à deux ans après l’opération.